Marque : Nikon                                Modèle : F90        Format 35 mm 24 x 36

 

Caractéristiques : Évolution du F-801S. L'autofocus gagne encore en rapidité et monsieur Nikon a saupoudré quelques fonctions supplémentaires. 

Citons en vrac : Zone d'AF agrandie tout en conservant la possibilité d'utiliser la zone spot, capteur en croix, augmentation de la cadence possible en suivi AF auto (3 images/seconde). 

Mesure de lumière matricielle à 8 zones, prise en compte de la distance (avec objectifs "D"), reconnaissance des sujets décentrés, ajout de quelques modes de mesure de lumière, en particulier, les programmes "résultats". 

Mesure au flash TTL sur 5 zones, prise en compte de la distance du sujet (avec objectifs "D"), Synchro FP (entre 1/500 et 1/4000), synchro lente, synchro deuxième rideau

La rafale gagne un pouillème, on retrouve le compteur de vues dans le viseur, la fermeture de l'oculaire est intégrée au boîtier.

 

Avec cet appareil, les accessoires ont toute leur importance. Le flash apporte pas mal de fonctions de même que le dos MF-26.

Celui-là, j'ai beaucoup hésité : le dos collant est assez habituel chez Nikon mais là, ça battait des records. En plus, en retournant l'appareil je suis tombé sur un container à piles complètement explosé par les piles qui avaient coulé (c'est la contrepartie des piles AA : elles ne sont pas chères et se trouvent partout mais oubliées elles se vengent). Les piles avaient aussi coulé dans le flash.

Je m'apprêtais à passer mon chemin (après avoir acheté l'OM2 VSOE posé à coté) quand la vendeuse qui avait suivi mon auscultation commence à parler de déchetterie. Du coup, je me suis sacrifié pour sauver les objectifs de ce sort funeste en achetant la sacoche pour pas cher. J'ai drôlement bien fait : Avec un peu de persévérance j'ai réussi à extraire le porte piles noyé dans l'électrolyte ce qui m'a permis de constater que le boîtier avait été épargné à part une petite trace d'oxydation sur un des ressorts. Un coup de vinaigre passé au pinceau et c'était propre.

Je commençais à me pencher sur le porte piles défunt en essayant de voir comment le modéliser en 3D quand j'ai eu une idée : "N'y aurait t'il pas un Nikon sur mes étagères avec le même porte piles ?" Je n'ai pas eu beaucoup à chercher : j'ai tendu la main jusqu'à mon F-801S et hop ... Gagné ça rentre tout seul et en plus, l'appareil m'a l'air entièrement fonctionnel.

En plus, je n'avais pas prêté plus attention que ça aux objectifs mais le 35-70 ouvre quand même à 1:2.8

Avec le flash Speedlite SB-35 étudié spécialement pour lui et le 70-210 ouvert de 1;4 à 1:5.6

Le dos MF-26 m'a demandé pas mal de travail pour le récupérer. Talc pour transformer la résine en liberté en une espèce de pâte qu'il était possible de retirer puis un coup de polish auto pour fignoler.

J'ai testé. Qu'est ce qu'il est lourd l'animal ! Il faut dire que le 35-70 avec son ouverture à 2.8 pèse encore plus lourd que le 70-210 (680 grammes contre 640) et qu'entre le boîtier autour du coup et la sacoche avec une ou deux optiques plus le flash (puis un autre boîtier en noir blanc) ça commence à compter.

L'autofocus plus rapide est bien sympa mais le choix de la zone de netteté parfois déroutant. Je préfère le choix du point autofocus par l'œil de Canon. Par contre, la mesure de lumière est une merveille.