Marque : Voigtlander                                        Modèle : Vito B        Format 35 mm 24 x 36

Caractéristiques : Boîtier 24 x 36. Offert à mon père pour ses 30 ans en 1956. Il s'agit de la version à petit viseur dont les différentes versions ont été fabriquées de 1954 à 1960 à 435 000 exemplaires.

Obturateur Prontor SVS de 1s au 1/300ème + pose B objectif Color Skopar 2.8/50 mm. 

Synchronisation flash par prise coaxiale, sabot de fixation flash. 

C'est l'appareil qui m'a regardé grandir. 

Mode d'emploi

Monté avec le flash Photavit de papa. Le levier noir en façade entraîne une magnéto qui charge un condensateur. Pas besoin de piles.

A l'usage :

Vide greniers à Seyssel (Haute Savoie)

L'étang de Cessy (Ain) partiellement gelé

2 diapos prises par mon père il y a 60 ans hélas pas trop bien scannées

D'abord un pont suspendu au Maroc entre Rabat et Casablanca. Selon mon "informateur" Abdelhamid, il n'a absolument pas changé depuis.

Ensuite, l'avenue Mohamed V à Rabat

Une photo prise par mon père le 19 juillet 1962 sur l'autoroute Allemande prés de Fribourg. 

Ce jour là, les gendarmes de l'air de la base de Lahr ont assisté au record du monde de vitesse en vélo sur 1 km battu par José Meiffret sur son vélo artisanal . Le braquet emmené est de 130/15.

Selon le récit de papa, le démarrage était plus que laborieux et s'apparentait pendant de longues secondes au "surplace" des pistards.

Une fois lancé, le cycliste prenait le sillage d'une Mercedes 300 pilotée par Adolf Zimber et munie d'un carénage destiné à protéger le coureur. La voiture accélérait ensuite progressivement l'allure selon les indications du cycliste. 

Ce jour là, la base chronométrée a été franchie à la vitesse de 204.778 km/h

Diverses vues de la première voiture de mes parents une deux chevaux "tropicalisée" (nous habitions le Maroc à cette époque) qui n'a jamais protesté malgré des traversées de l'Espagne en plein été avec 2 adultes et trois enfants à bord plus les bagages (bon, à la fin des années 50 on voyageait plus léger). J'ai regardé sur Viamichelin, avec les routes et autoroutes actuelles, ils comptent 32 heures de route (dont 16 sur autoroute) autant dire qu'avec les 60 km/h en pointe de la deudeuche sur les petites routes de l'époque ça devait plutôt faire 50 où 60 heures

La deux chevaux sur le Ferry pour Gibraltar (ou Algésiras). Admirez le rangement des autos, on était priés de ne rien oublier dans la voiture

Les voitures en attente de chargement

Vu l'état de la route je pense que c'est en Espagne

Là, pas de doute. A cette époque, photographier deux gardes civils en Espagne était un truc à tenter prudemment en ayant clairement manifesté l'intention de les immortaliser avant. Ceux là étaient de bonne composition, ils se sont même arrêtés pour que mon père puisse faire sa photo.

Petite escale pendant le voyage, certainement chez un ex-appelé ayant fait son service à Salé. A l'époque le service c'était 24 ou 36 mois et les appelés allergiques aux "saines" valeurs militaires à base de cuites à la bière trouvaient fréquemment asile auprès des familles présentes sur la base. J'ai ainsi eu quelques baby sitter en uniforme.

Pique nique, je pense en Allemagne en allant rendre visite à des gens ayant aussi quitté le Maroc pour l'Allemagne. Eux, je crois qu'ils étaient à Friedrichshafen.

Sur la route aussi en Allemagne. On voit d'ailleurs les plaques d'immatriculations bleus des Forces Française en Allemagne (FFA)

Pour remplacer la deux chevaux mon père à eu la bonne idée de rester dans le flat twin avec une Panhard PL17. C'était plus grand mais guère plus puissant. Bon, à cette époque nous habitions l'Allemagne et ça allait. Ca s'est gâté quand mon père a été muté à Bordeaux et qu'il fallait traverser le massif central pour aller en vacances en Haute Savoie. Dans mon souvenir, je nous vois encore arracher le pot d'échappement tous les étés sur le même passage à niveau :-)

Devant, c'est ma petite sœur qui a un peu grandi depuis.

Carnaval 1960 en Allemagne. Je n'avais jamais trop fait attention mais le type en tête de la clique fait froid dans le dos. Si c'est un déguisement pour le carnaval c'est dàjà limite mais, en plus, j'ai plutôt l'impression que c'était son look quotidien.

Je ne suis pas certain que la photo soit prise au Vito B. Lucien nous a retrouvé il y a quelques années (grâce à ce site d'ailleurs) et nous avons eu le plaisir de le revoir. En plus, il a eu la gentillesse de me donner quelques beaux appareils (2 Semflex, un Sem Kim et un Focasport).

Lucien dans mon parc devant la maisonnette de Salé