Caractéristiques : 1996. Le troisième
larron des reflex APS avec le Minolta Vectis S1 et le
Nikon Pronea S
Le boîtier est plus encombrant que ses
concurrents. Il est aussi nettement moins "plastique" et plus lourd.
La politique de Canon était de conserver une compatibilité totale entre les
objectifs 24 x 36 et les APS. C'était gentil pour les photographes déjà équipé
mais guère tenable dans le temps (pourquoi payer cher des objectifs capables de
couvrir le 24 x 36 quand on a besoin de moitié moins de surface couverte. Sans
parler des problèmes de facteur de conversion qui font qu'un grand angle le 35
mm de focale se transforme en 50 mm.
Il fonctionne avec 2 piles au lithium
CR123A. Il nous fait une petite éruption cutanée avec des boutons dans tous
les coins. Heureusement qu'il n'est plus possible de faire développer les APS
ça m'évitera d'essayer de comprendre l'engin sans le mode d'emploi.
Il est équipé d'un mini flash qui jaillit
de son logement en cas de besoin- Le logement de la cartouche APS s'ouvre sur le
dessus du boîtier
Il a été testé dans le numéro de
novembre 1996 de "Chasseur d'Images" qui était assez critique sur
l'absence d'utilisation de la plupart des fonctions spéciales liées à l'APS
qui gommait une bonne partie du supposé avantage du format. En gros, la
conclusion était : "Achetez plutôt un EOS 50 qui pour moins cher fera du
meilleur travail".
Je l'ai acheté avec un 35-135 mm à
1/3.5-1/4.5 qui, selon le choix de Canon à l'époque doit couvrir le 24 x 36.
Du coup, il ira sûrement orner un autre boîtier "plein format"
pendant qu'un zoom 18-50 1/3.5-1/5.6 Sigma "spécial APS C" acheté
par hasard le même jour prendra sa place.
Le filtre UV posé sur le 35-135 a énergiquement refusé de se laisser dévisser. Du coup, il est resté en place.
Avec le 18-50 Sigma. Un peu anachronique mais tellement plus logique et le flash amovible en batterie.
Se trouve à la page 258 de