Caractéristiques : Celui là, il n'était pas bien beau dans la caisse ou je l'ai trouvé. Franchement crado et miroir bloqué en position haute. Bon, le coup de l'OM bloqué, tous les collectionneurs connaissent : c'est le tarif normal pour un déclenchement avec des piles HS. Deux piles neuves et, en principe, ça repart.
Alors j'ai tenté le coup, bien aidé par le prix ultra modique demandé. Il est bien reparti mais quand le miroir est redescendu il m'a bien fallu constater qu'Il n'y avait plus que le support et 4 traces de colle. Raté :-)
Du coup, on passe aux recherches.
Première surprise, il n'est pas sur le site de Sylvain et on ne trouve pas grand-chose à son sujet sur internet ce qui est une bonne indication sur la rareté de l'engin.
Deuxième surprise, son test sur Chasseur d'images d'août/septembre 1985 est quasiment dithyrambique. Le rédacteur avait particulièrement apprécié le détournement de l'utilisation des 2 cellules de l'OM-2 SP pour en faire un système précurseur des mesures matricielles qui n'allaient pas tarder à fleurir (le Nikon FA avec son système AMP avait déjà éclos)
Le système ESP d'Olympus (rien à voir avec un contrôle de trajectoire : cela veut dire Electro Selective Pattern) entrait en fonction lorsqu'il détectait un gros écart de luminosité entre le sujet et le fond. Un contre jour se voit appliquer automatiquement une correction de deux diaphragmes et un sujet clair sur fond sombre sera sous exposé de 0.6 diaphragme.
La grosse limitation était l'obligation de centrer le sujet pour le calcul d'exposition ce qui n'aurait pas été bien grave mais l'absence de mémorisation de l'exposition obligeait à shooter "pleine pastille" ce qui n'arrange pas vraiment les amateurs de photos composées avec amour. Je pense que c'est ce point qui a déterminé le flop de l'appareil.
Vitesse de1/1000 à 1 seconde + la pose B. Automatisme débrayable avec priorité à l'ouverture.