Un planeur Italien Calife à côté du lac de Serre Ponçon. A l'époque c'était le meilleur biplace au monde. En tout cas en transition car ce jour là, nous avons pris la pompe bien en dessous de lui, l'avons grillé en montée en spiralant beaucoup plus serré et avons quitté la bulle bien avant lui. Détail, nous volions en M200 qui était déjà une antiquité et, sur le papier, il n'y avait pas photo entre les 2 machines. Ca fait plaisir
Une photo du M200 depuis lequel les photos précédentes ont été prises
Un Jodel D119 sur le terrain de Sisteron. Pour l'anecdote, le tableau de bord est en ronce de noyer, cadeau d'un copain ébéniste... J'ai quand même été lâché sur cet engin au bout de 2h20 de double commande (bon, d'accord j'avais 200 heures de vol à voile avant). Sur l'aile, c'est mon instructeur vol à voile et moteur de l'époque. La semaine, il volait sur Mirage IV. Ca devait quand même bien le changer un peu non ?
Le même avec Pascal sur l'aile
A l'autre bout de l'antenne, ce n'est pas un 2 axes, c'est un 4 mètres. C'est pas parce qu'on a 10 ans qu'on va piloter des petits trucs quand même ... Sébastien Prat dans ses oeuvres
Départ de Corbonod : L'Estafette d'Edmond avec un Fauconnet, l'Alfa Roméo d'Aldo (son vrai prénom était Alain mais son nom de famille, son comportement et son humour l'avaient fait oublier) avec le Bijave et ma R14 avec le Topaze.
Nous étions quand même un peu frappés ; déjà, inscrire un Fauconnet à un concours de vol à voile à une époque ou ASW, Astir et autres Pégase formaient la quasi totalité des plateaux relevait de l'optimisme démesuré (Je crois que c'était pour faire plaisir au club de Besançon qui manquait de concurrents en catégorie bois et toile) mais, en plus, emmener le Topaze et le Bijave pour occuper les dépanneurs sur le terrain ??? On s'en fout, on a bien rigolé.
Avec de bons yeux, on peut apercevoir mon RF4 en passage devant la maison. Modèle assez spécial que ce RF4. Pour une maquette de moto planeur de 2.80 mètres d'envergure, je m'étais dit qu'un 10 cm3 devrait aller. Hélas, trois fois hélas, la légèreté de la construction en structure alliée à la "pêche" de mon OS 61 ont transformé cette paisible maquette de moto planeur en un monstre rugissant. Franchement, j'ai toujours eu plus l'impression de piloter une maquette de Zéro que de RF4 avec cet engin. Comme en plus la structure était plutôt dimensionnée vol pépère, j'ai toujours du me brider en vol pour ne pas outrepasser le domaine de vol de l'engin. Autre caractéristique amusante : le train rentrant Hyper fragile avec lequel je n'ai jamais réussi plus d'un atterrissage avant réparation. Du coup, pour voler plusieurs fois , il fallait en passer par le lancer main. Qui n'a pas essayé de tenir un avion à aile basse avec un gros maître couple, dégoulinant d'huile de ricin et avec un 10 cc tirant plein pot puis de courir pour le lancer le plus à plat possible ne sait rien du lancer main. En plus, jamais planté na !..
Le même au sol
Sans les capots moteurs pour le premier vol (c'est quand même plus facile pour régler le moteur. On distingue le pot d'échappement sur mesure constitué d'une boite de 18 mètres de film 35 mm. La sortie des gaz se faisant comme sur le vrai par des pipes aplaties et perforés. Bizarrement c'était beaucoup plus facile de faire comme ça que d'utiliser le pot livré avec le moteur qui aurait obligé à charcuter le capot voire la cellule.
"La pointe" avant le vol. Les moteurs sont réglés un peu riche pour ne pas s'étouffer en montée alors on vérifie au sol en levant le nez. Pas bien facile avec cet oiseau.
Fin de la construction de la structure. L'atelier n'est pas bien beau mais il est raisonnablement en ordre.
Un racer du club des Ratoulives. J'aime assez cette photo avec un "filé" pas mal réussi
Un Vary Eze au décollage à Sisteron. Vary Eze est une approximation phonétique de "very easy". La conception de cet avion de construction amateur est due à Burt Rutan qui a pondu entre autres appareils révolutionnaires le "Voyager" qui a bouclé le premier tour du monde sans escales et sans ravitaillement. La structure de cet avien est en roofmate (mousse d'isolation utilisée dans le bâtiment) recouvert de tissus de verre et de résine époxy.
Seule la roue avant est rentrante et on la rentre pour stocker l'avion sur un parking (il se relève d'une seule main pendant qu'on ressort la roue de l'autre.
Le planeur trapu au fond, c'est le Lo 100 d'un modéliste allemand dont on a jamais pu savoir s'il était meilleur constructeur ou pilote. Dans les deux activités c'était du haut niveau. La photo, c'est à l'Instamatic 100.
Vacances à la dune du Pyla. Pour un mois de juillet on s'est caillé comme jamais et la cohabitation du sable et des servos n'a pas généré grand chose de bon.
Un petit 2 axes Robbe d'un pote bordelais pour apprendre à piloter à son fils.
Sylvie avec mon Mini Nimbus de 3.50 m
Avec un petit 2 axes pour tâter le terrain. En fait, c'était un petit avion avec un moteur de 1.5 cm3 qui avait les ailes et l'empennage amovibles. Du coup, j'avais bidouillé un fuselage de planeur utilisant ces éléments.
Admirez l'air réchauffé de Sylvie.
Un peu plus sérieux avec le Mini Nimbus de 3.5 m
Le HD01 de Pascal sur une pente dont je ne me souvient plus le nom. Nous avions sorti une série de planeurs pour les championnats de France de durée-vitesse en nous cassant la tête pour obtenir des ailes construites comme sur les planeurs grandeurs avec 2 coques en sandwich refermées sur un longeron en bois. Résultat un respect du profil moins bon qu'avec un noyau de mousse plaqué bois puis marouflé, une construction compliquée et finalement des planeurs peu performants et fragiles (surtout le mien ou un longeron trop léger à cassé en compression sur une ressource pas spécialement appuyée).
Un modéliste de poche : le fils de Gérard qui a 10 ans pilotait des 4 m
Un bison au décollage à Besançon pendant les championnats de France de durée-vitesse. Le planeur est un peu bas mais ça va s'améliorer.
Un Rallye 100 cv du club de Bellegarde avec lequel un copain nous avait descendu rechercher notre Commodore 180 à Sisteron. On lui a repris une demi-heure entre Sisteron et Grenoble.
Un collègue m'avait emmené faire un tour à Gruyère. Alors que nous étions déjà en finale le remorqueur a mis les gaz en tractant un Ka7. Pas vraiment de quoi stresser un vélivole (j'ai eu vu 4 ou 5 planeurs en courte finale en même temps avec 3 remorqueurs derrière enchaînant les S serrés pour leur laisser le temps de dégager la piste) mais le copain volant à Genève n'était pas vraiment habitué à ce genre de gag,. Du coup, il a remis les gaz pour un tour de piste ce qui m'a permis de shooter l'attelage DR400 / Ka7 au passage.
Le terrain du Djebel Ressas près de Tunis.
Pascal et son père Yves avec leurs DG100 respectifs. Le petit était ce qu'on appelait des "demis". Nous avons longuement cherché comment les remorquer. Nous avons essayé tous les veaux possibles, avions d'entraînement sous motorisés et autres "big lift" sans succès : le planeur ne passait dans l'axe du remorqueur que pour repartir de plus belle de l'autre coté. Finalement, la solution était d'une grande simplicité : Un Bison avec un 15 cm3 comme pour les 4 m mais en montant à la pente maximum possible. En fait on larguait au bout de la première ligne droite à une altitude plus que confortable.
Un Bucker Jungman (je crois) en présentation au-dessus d'un meeting de modèles réduits en Suisse. Au 50 mm, c'est dire s'il était pas haut
Canadair à l'entraînement juste en dessous de la maison des vacances
Pas vraiment une photo de moi mais j'ai trouvé l'autre jour sur internet une vidéo qui est en fait un film en super 8 numérisé. Cela a été tourné sur l'aérodrome de Bellegarde sur Valserine au tout début des années 80 juste avant que je ne me mette au remorquage modèle réduit. Là, ce sont Gérard Prat et Raymond Brun qu'y s'y collent avec Vincent Saporito aux commandes du remorqueur.
Techniquement, ça a bien vieilli mais à une époque ou un Smartphone de 20 grammes fait de la vidéo de qualité il n'est pas mauvais de se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps il fallait embarquer un bon kilo de caméra pour faire un petit film muet.