Marque : Voigtlander                                        Modèle : Bessa-R        Format 35 mm 24 x 36

 

Caractéristiques : Bien que portant la marque Voigtlander ce magnifique télémétrique a été construit par Cosina entre 2000 et 2002. Le viseur est une merveille. C'est clair, c'est net, les différents cadres collimatés choisis en fonction de la focale d'objectif montée sont parfaitement définis et tiennent compte de la parallaxe.

L'obturateur à rideaux métalliques défilant verticalement donne les vitesses de la seconde au 1/2000 plus la pose B.

La cellule CdS et TTL mesure la lumière sur les rideaux. Vu la date de naissance du boîtier il est certain qu'il n'est pas prévu pour les piles au mercure ce qui élimine un risque d'erreur de mesure.

 

Je l'ai trouvé avec un Voigtlander Color-Skopar de 35 mm ouvert à 1/2.5 mais comme la monture est le "Leica Thread Mount" 39 à vis je peux utiliser mes objos russes. Pour le test j'ai mis dans ma sacoche un Jupiter 11 135 mm ouvert à 1/4 et un Industar-50-2 50 mm ouvert à 1/3.5. On verra bien ce que ça donne (bon, pour le 50 mm c'est plié il est prévu pour les reflex)

Pour le 135 j'ai mis un viseur multifocale car le viseur intégré s'arrête au 90 mm.

Je lui ai trouvé deux grands angles avec les viseurs.

Voigtlander Ultra-Wide-Heliar 12 mm 1/5.6

Voigtlander Super-Wide-Heliar 15 mm 1/4.5

Bon, première pellicule de test. C'est celle mise en place dans l'appareil par le précédent propriétaire. Une 100 ISO couleur papier j'aurais dû me méfier : ça fait au moins quinze ans que ça ne se trouve plus. J'ai commencé par 40 vues sur une pellicule pas accrochée (le fait que ce ne soit pas de ma faute ne change rien au résultat). La deuxième série a été faite principalement au 12 mm. Par contre, la pellicule périmée m'a transformé tout ça en "lomographie" au détail près que la lomographie consiste à faire des photos techniquement incorrectes avec de mauvais appareils (cependant vendus très cher) alors que là j'ai utilisé un bon appareil payé fort peu cher :-)

Ceci dit j'aime bien le résultat et je ne suis pas le seul.

Pérouges dans l'Ain

L'IME de Montaigu, un sujet que j'aime bien auquel le combo très grand angle et pellicule périmée convient bien.

Le  terrain de hand-ball

Un des rare tags vraisemblablement réalisé avec les pensionnaires. La trace en bas c'est un de mes doigts : pas l'habitude des UGA.

 

Promenade autour de chez moi.

L'Ain à Pont-de-Poitte

Au 135 mm Jupiter

Un chantier dans le village

Et hop, une pellicule fraîche.

Annecy

Soyons francs : il y a quelque chose au niveau de l'horizontalité mais pour s'y retrouver dans le viseur du 12 mm je n'y arrive pas.

L'église Sainte Bernadette depuis le sixième étage d'un immeuble en face.

Le lac avec un bout de ponton

L'avantage de l'ultra grand angle : des photos faites à des millions d'exemplaires retrouvent une originalité.

Le lac

L'immeuble depuis lequel a été photographiée l'église.

Pas de bol : je ne vous montrerais pas ma meilleure photo de la semaine : mon fils ne veut pas de photos de sa fille sur internet. Prise avec de l'eau jusqu'à la taille, un appareil pas fait pour ça, un 135 mm russe, un viseur pour 90 mm inadapté et un sujet en mouvement (ma petite fille (20 mois) jetée en l'air par son père (rassurez vous, il la rattrape). Deux essais mal cadrés et un parfait : la petite figée en haut de sa trajectoire avec un grand sourire, son père presque de dos qui attend qu'elle redescende, des gouttes d'eau figées par la vitesse d'obturation et la montagne derrière atténuée par le flou.

Troisième tournée, encore à Annecy au début.

Un immeuble à peine déformé par le 12 mm (en vrai, les rues ne sont vraiment pas paralléles.

Les anciennes prisons ont bien reculé avec cette focale

Pont-de-Poitte au 12 mm

Au 135 mm (c'est bien le même paysage)