Caractéristiques : 1956. J'étais descendu à l'informatique pour aller chercher des cartouches d'imprimante. Je me penchais en souriant sur un compact numérique déjà "vieux, usé et fatigué" (il devait avoir 5 ans) posé sur un bureau quand le propriétaire du bureau m'a dit : "Tiens, en parlant de vieilleries, j'ai ça pour toi" en me tendant un sac en papier lourdement lesté. Dans le sac, ce magnifique Contaflex IV comme neuf (celui de son papa) et un Kodak N°2 Brownie (celui de son grand père). Je devrais aller plus souvent chercher des cartouches d'imprimante :-)
Ses principales différences avec le Contaflex I sont la présence d'une cellule non couplée et le bout de l'objectif qui est amovible de façon à permettre un début d'interchangeabilité des objectifs (comme une partie des lentilles reste à demeure sur le boîtier il n'est pas possible de faire n'importe quoi derrière). Les compléments étaient disponibles pour le 35 mm le 85 mm et le 115 mm.
Pour l'utilisation de la cellule, une fois la sensibilité du film choisie, il suffit d'aligner l'aiguille ronde avec la droite puis de lire l'EV (Exposure Value) en face du repère. Cette EV se reporte manuellement sur le fut de l'objectif ce qui synchronise tous les couples vitesse/ouverture correspondant. Il faut ensuite mettre le couple choisi en face du repère adéquat.
Une abaque de calcul de profondeur de champ se trouve juste derrière le repère.
L'obturateur central reste un Synchro Compur de 1s au 1/500ème + pose B mais l'objectif Tessar, s'il ouvre toujours à 2.8 est maintenant un 50 mm.
Le dos est entièrement amovible.
Comme mon Contaflex I, cet appareil porte le plomb des douanes suisses permettant au propriétaire de revenir de vacances sans soucis.
Le support de flash était une option ce qui peut paraître bizarre pour un appareil synchronisé mais d'un autre coté, ce boîtier est bien joli sans cet appendice (dont je ne me sert jamais)
Avec la trappe de la cellule ouverte. A priori, elle a l'air juste
Je lui ai trouvé 2 compléments optiques Tessar.
Le 115 ouvert à 1:4
et le 35 ouvert à 1:3.2
Publicité parue dans Photo Cinéma de mars 1957
Je l'ai testé mais j'ai fait la bêtise d'y jeter une pellicule qui traînait au fond de mon sac. Marque exotique, date de péremption inconnue (et vraisemblablement dépassée). bref, tout pour gâcher une série de prises de vues. J'ai l'impression, à l'usage, que la cellule est fausse d'au moins deux diaphragmes.
Les fleurs d'un de mes pêchers au coucher du soleil. La nuance verdâtre n'améliore pas vraiment le cliché
Floraison d'un arbre de Judée. J'en ai une demi-douzaine autour de la maison. La floraison est très belle mais très courte.
Une série en rentrant de Lons-Le-Saunier une après midi d'hiver. Là, les méfaits de la péremption du film se voient bien avec en prime, un peu de sous exposition je pense.
Comme pour ces deux photos prises à Nyon.
L'appareil figure dans le livre
à la page 422