Caractéristiques : Version perfectionnée du AE-1 sortie en 1978
Vitesse de1/1000 à 30 secondes + pose B. Automatique priorité vitesse ou ouverture plus un mode manuel. Sabot contact pour le flash + une prise de synchro en façade. Un levier pivotant autour du bouton de déclencheur sert à la mise en route de l'appareil et à activer le retardateur. Iil possède également un testeur de profondeur de champ. La monture d'objectif est le Canon FD.
Il a été testé dans le N°11 de "Chasseur d'Images" de juillet 1978.
Je l'ai trouvé muni d'un zoom Canon 35-70 ouvert à 1:4
Pour la pellicule de test, je ne me suis pas cassé la tête : j'ai terminé celle qui se trouvait dans l'appareil. C'est quand même une ânerie : la pelloche est vieille, a eu chaud et en plus sans ouvrir le boîtier comment voir l'aspect des mousses ?
D'abord, une de mes photos qui a miraculeusement échappé aux entrées de lumières en provenance des mousses dégradées. Là, Jean Paul ne fait pas la sieste : il est en train de terminer le remplacement d'une aiguille cassée sur cette botteleuse de 1909 en cours de remise en état. (Les aiguilles, piquent la paille comprimée pour y faire passer la ficelle que les "noueurs" vont lier avant de couper la ficelle. Le système des noueurs a été inventé au XIX ème siècle par un garçon de ferme et est toujours utilisé).
Moisson à l'ancienne pour la préparation de la fête de la batteuse.
L'Ain au niveau de la retenue de Vouglans je pense.
Je l'ai ressorti pour lui donner une seconde chance. Vu les problèmes d'entrées de lumière sur la première pellicule, j'ai utilisé l'astuce du brin de laine noire dans le logement du joint. C'est fait en trente secondes et ça super bien marché même vers la charnière du couvercle ou ça me paraissait assez douteux.
Bon, il n'aime pas le froid et aux alentours de 0° le miroir met une grosse seconde à remonter mais les rideaux sont "dans les temps". Moralité on se retrouve à se promener avec le boîtier sous le blouson (très inconfortable) avec la sangle qui tire sur le coup et empêche le blouson de bien fermer.
Le plongeoir de Clairvaux-les-Lacs au centre d'une polémique locale en 2022 : "Faut-il le détruire au nom de la sécurité ou le conserver au titre du patrimoine ?" La maire, responsable d'éventuels accidents, est beaucoup moins encline à courir le risque que ses administrés.