Marque : Nikon                                Modèle : F-601 Quartz date       Format 35 mm 24 x 36

Caractéristiques : Produit de 1990 à 1998 il est présenté comme le petit frère du F-801. Bien que la motorisation soit différente elle fat le même genre de bruit strident. Il hérite de la mesure matricielle qui a fait du F-801 un succès. il reçoit un flash intégré et il regroupe dans  le boîtier des fonctions en général dévolue à des accessoires. Les modes de flash évolués du SB-24 et le bracketing automatique confié au dos multifonctions MF-21 pour le F-801 font partie du voyage. Bon, c'est le genre de fonctions dont je ne me sers jamais et l'utilisation a l'air franchement complexe mais si c'est offert de bon cœur :-)

La maison ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis offert la version "Quartz date" munie d'un dos dateur (en brocante on ne choisit pas sa version). Cette fois je vais faire gaffe à mettre cette m...de hors fonction avant de tester l'appareil : je n'ai encore jamais compris l'avantage de ruiner toutes ses photos avec une date dans un coin.

Par rapport au F-801 il gagne un autofocus "prédictif" un poil plus rapide (qui sera ajouté au F-801s)

Comme c'est censé être une version plus économique du F-801 on est certain que la fête ne va pas continuer et que les contingences matérielles vont se manifester bien vite.

Adieu l'obturateur de compétition du F-801 au 1/8000 et synchronisant au 1/250 et bonjour l'obturateur du F-301 au 1/2000 synchronisé au 1/125 (en même temps, 10 ans avant ça aurait été des performance de boîtier pro).

Dans le Chasseur d'images N°127 de novembre 1990 (dont sortent la plupart des infos de cette page) regrette (comme d'habitude) la suppression du test de profondeur de champ et l'absence de déclencheur électrique à distance (mais il y a le traditionnel filetage dans le déclencheur pour visser un déclencheur souple).

Dernier point d'économie : l'objectif 35-80 qui n'ouvre qu'à 1/4-1/5.6 mais possède le processeur 3D.

Le dos dateur

Vu qu'il y avait même une pile dedans j'y ai rapidement jeté une Portra 160. Franchement pas mal à l'utilisation et les résultats sont franchement bons. La mesure matricielle Nikon c'est quand même pas mal.

La mairie de Bellegarde-sur-Valserine (maintenant, ça s'appelle "Valserhône" mais je n'arrive pas à m'y faire). Pendant longtemps, l'usine Pechiney Ugine Kuhlmann située à Arlod (comme tout ce qui pue ou peut être gênant d'ailleurs) a arrosé la ville des poussières de ses fours à carbure. Ca attaquait même les pare-brises de voitures et avait transformé la ville en un truc uniformément gris et déprimant. Dans les années 80 il y a eu une grosse opération "coup de jeune". Je crois que la ville aidait les propriétaires pour le ravalement à condition que les choix de couleur soient cohérents avec une charte globale. Du coup, la ville s'est bien égayée.

La mairie (qui, bien entendu a montré l'exemple)

Le cinéma

Le barrage de Seyssel depuis le cimetière de Bassy ou sont enterrés mes parents. Du plus loin que je me rappelle, maman se envisageait sans déplaisir de finir dans ce qu'elle tenait pour un des plus beaux cimetières de France.

Le lac Genin dans la montagne entre Bellegarde et Oyonnax

La fruitière de Bassy. C'est le nom local de la coopérative laitière. Ca fait longtemps que la fabrication du fromage ne se fait plus ici. Quand j'étais petit on allait assez régulièrement voir le travail du fromager. Je me rappelle du grand chaudron ou le lait était chauffé puis présuré. Pour sortir le caillé, le fromager préparait une toile sur une lame en acier, se mouillait les bras à l'eau froide puis, retenu par les jambes se penchait sur le chaudron pour draguer le caillé avec la poche formée par la toile tirée par la lame d'acier qu'il pliait pour lui faire suivre la forme du chaudron. La toile pleine était ensuite sortie grâce à un treuil et mise à égoutter.

Un des arbres de Judée du voisin. J'en ai une demi-douzaine autour de la maison et au printemps 2022 ils ont été très beaux mais il faut bien reconnaître que celui-ci était le plus beau.

Les cônes de mon sapin (c'est peut-être bien un épicéa)

Depuis deux-trois ans ces fleurs sont apparues spontanément dans le jardin. Si on excepte le fait qu'il faut régulièrement calmer leur exubérance à la débroussailleuse elles sont plutôt jolies.

Un de mes pommiers avec la maison

De l'autre coté

Ballade autour du village

J'en ai été tellement content que j'ai fait une seconde pellicule dans la foulée. Franchement, ça jette comme résultat. J'ai attendu un moment mes tirages car la chaîne de tirage de ma photographe était en rade. Je ne sais pas ce qu'on fait les techniciens du SAV mais le résultat me semble excellents.

L'église de Cuisery.

Bonne séance sur le port de Chalon-sur-Saône aussi traité en noir blanc avec mon Nikkormat FT

Le pont sur la Saône (dont j'ai oublié le nom, peut-être "Pont de l'Europe" mais SGDG)

La cathédrale de Chalon

La charpente des prisons royales de Saint-Amour.

Grusse (39)

Moins satisfait de ma troisième pellicule. Photoshop a redonné un peu de niaque à des tirages plutôt ternes.

Besançon

Les salines d'Arc-et-Senans avec une exposition Folon.