Marque : Nikon                                Modèle : F       Format 35 mm 24 x 36

Caractéristiques : La deuxième légende : L'appareil qui a décidé les pros à quitter les Leica et les Rolleiflex pour passer au reflex mono objectif. 

Comme pour l'Icarex de Zeiss Ikon, la cellule se trouve dans un prisme amovible mais, pour le Nikon, vitesse et diaphragme de l'appareil et du prisme sont couplés ce qui change tout au niveau facilité d'utilisation. 

Cet accessoire facilement interchangeable permettait à Nikon de perfectionner ses cellules allégrement sans investissements lourds sur le boîtier. L'utilisateur, quand à lui, pouvait mettre son appareil à niveau avec la même facilité.

Les prismes amovibles sont nommés Photomic et se caractérisent par un suffixe ésotérique selon les possibilités. Le mien est un FTn ce qui correspond à une mesure TTL avec une pondération au centre de l'image. Comme l'appareil, il date de 1972 (le F original est de 1959)

La mécanique est directement dérivée de celle du télémétrique Nikon SP. L'obturateur plan focal à rideaux textiles va de la seconde au 1/1000ème plus les poses B et T. Le dos est entièrement amovible ce qui n'est pas des plus pratique.

Petite spécialité, comme il n'était pas possible de mettre un sabot sur le photomic, il y a un sabot spécial autour de la manivelle de rembobinage avec un contact par un petit doigt métallique. Comme j'ai du bol, il y avait 2 adaptateurs dans la valise.

Cosmétiquement, il est absolument impeccable mais je vais quand même devoir l'envoyer en révision : le verrouillage des objectifs est coincé.

Je l'ai trouvé avec un 35, un 50 et un zoom 80-200. Hélas, le 50 et le zoom sont farcis aux champignons et je les pense irrécupérables.

Avec le 50

Avec le zoom

Sans l'adaptateur pour le flash.

Je me suis fait un plaisir de le tester. Conclusion : qu'est ce qu'il est lourd l'animal !

Si on fait l'impasse sur ce souci logistique et le fait que j'ai préféré bosser avec une cellule à main qu'avec le Photomic le résultat serait plutôt bon sans un "bruit numérique" venu du scan par le laboratoire.

Un scieur de long dans une fête des vieux métiers à Albigny

Une ruelle à Coppet

Et mon épouse en train d'essayer mon Meopta Flexaret (elle n'a pas insisté c'est vraiment pas un appareil facile)

Une petite pomme

Un port sur le Léman (je pense que c'est Nyon).

Les roses devant notre ancienne maison.

 

L'appareil figure à la page 267 dans le livre

à la page 273 dans celui-ci

et à la page 56 de