Caractéristiques : Les EOS "à 2 chiffres" sont plutôt destinés aux "amateurs avertis". Chronologiquement, celui-ci s'intercale entre mon EOS 10 et mon EOS 3 puisqu'il date de 1995. Le "E" dans la désignation signale le choix du point autofocus par l'œil.
L'obturateur à rideaux métalliques va de 4 secondes au 1/4000 avec une synchro flash au 1/125. Pour le calcul de l'exposition on a le choix entre un mode programme, une priorité vitesse, une priorité ouverture, un mode manuel, un mode "profondeur de champ", 4 modes "résultats" et un mode "carré vert" qui laisse les pleins pouvoirs à l'électronique.
Comme je l'ai trouvé boîtier nu (c'est très fréquent avec les Canon EOS qui ont une monture commune avec les numériques de la marque) je lui ai monté un zoom issu de mon stock pour les photos.
Il n'avait pas de pile (2CR5) non plus et je l'ai acheté sans avoir pu le tester en me fiant à l'excellente fiabilité de cette génération d'appareils. En fait, je me suis un peu fait peur car il n'a pas réagi immédiatement à l'introduction d'une pile neuve. Ce n'est que le lendemain que j'ai constaté qu'il fonctionnait (j'avais déjà le tournevis en main).
L'essayer juste après son successeur l'EOS 30 (le mien s'appelle Elan 7E) n'était peut être pas une bonne idée. La détection du point autofocus par l'œil, bien que ne gérant que 3 capteurs en croix, n'est ni rapide ni efficace (Chasseur d'Images le déconseillait aux porteurs de lunettes).
Un dériveur sur le lac d'Annecy. Le rayon de soleil sur la voile m'a paru intéressant
Le même jour, des pédalos
et des voiliers
Les anciennes prisons d'Annecy mais d'un peu plus loin, pour changer.
Un poulain dans la verdure
Une grenouille bien cachée. Prise avec un zoom 75-300 à la plus longue focale.